Témoignages de conversion

Quelques témoignages de conversion de personnes de notre église et d’ailleurs

Nicolas, quand la vie ne tient qu’à un fil
Pilote d’hélicoptère, Nicolas manque de perdre la vie dans un accident. Toutefois Dieu veillait….

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Bernard, le jeune homme qui se croyait un bon chrétien
J’ai grandi dans une famille protestante pratiquante. Je participais régulièrement aux activités de l’église, à l’école du dimanche, au groupe d’ados, etc. Je suis même devenu responsable du groupe de jeunes. Après mon mariage, j’ai décidé de partir en mission en Afrique pour plaire à Dieu.  Il me manquait pourtant une chose.
 
Cinthia, un long cheminement vers Jésus-Christ
Je me suis tournée vers le Seigneur au milieu des années 2000. Je ne connais pas la date exacte de ma conversion parce que je n’ai pas le souvenir d’un événement particulier. J’ai plutôt le sentiment d’avoir été conduite par Jésus-Christ, pas à pas, pour enfin saisir, après des années de lutte, l’offre de salut qu’il me tendait depuis longtemps.  

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Pilote d’hélico : quand la vie tient à un fil P-gal-jet-lama-1024x768

Le pilote d’hélicoptère est un privilégié de la montagne. Il se joue des monts, des vallées, des gorges, des escarpements… Au point parfois de réaliser qu’il faut peu de chose pour rester en vie.

 J’ai l’immense privilège de pratiquer le métier de pilote d’hélicoptère. Au cours de milliers d’heures de vol réalisées en haute montagne, dans ce décor exceptionnel, les cimes m’ont aussi réservé leurs lots de surprises.

Je peux témoigner aujourd’hui que Dieu m’a miraculeusement retenu plus d’une fois par les bretelles au dernier moment, alors que tout aurait dû se terminer de façon tragique. Et c’est très troublant : cela m’émeut encore aux larmes quand je repense à certains instants précis de ma vie. Mais ce n’est pas tant les évènements en eux-mêmes qui me touchent en particulier, que la prise de conscience affinée que j’ai été sauvé et si souvent gardé par grâce.

Peut-être vous est-il aussi arrivé des choses similaires et avez-vous eu ce sentiment que, dans des circonstances précises, votre « ange gardien » a fait des heures supplémentaires ! Si tel est le cas, je peux vous dire que pour moi, le mot « hasard » n’existe pas. Il s’agit à chaque fois d’un appel du pied de la part du Pilote par excellence, Dieu, qui aimerait être aux commandes de nos vies. Le physicien Albert Einstein disait déjà que le hasard, « c’est Dieu qui voyage incognito ».

« … t’es mort ! »

Ce 1er janvier 2008, les Alpes valaisannes scintillent d’une belle neige poudreuse sous un ciel d’un bleu splendide. En aval du col du Sanetsch, dans une gorge encaissée, je fais mon approche pour récupérer des skieurs. A l’endroit prévu, juste au-dessus de la place d’atterrissage, passe une ligne électrique de trois câbles à haute tension que je connais bien. Au lieu d’emprunter mon passage habituel, je choisis de suivre la ligne parallèlement pour des questions de sécurité… du moins c’est ce que je crois. Concentré sur ma place d’atterrissage, j’oublie qu’à un moment donné, la ligne croise à nouveau ma route. Au moment où je relève les yeux, je vois avec effroi que je vais percuter à pleine vitesse les fils avec le rotor. Instinctivement, je bascule brutalement l’hélicoptère sur la tranche à droite pour tenter d’éviter l’inéluctable. A ce moment précis, je pense : « Cette fois, c’est fini ! C’est ton tour. L’hélico se désintègre… t’es mort ! » Je vois dans mon esprit l’image de la carcasse fumante 300 mètres en contrebas dans les rochers, que mes clients finiront par découvrir.

Mais… rien de tout cela : pas de choc ! Pas d’explosion ! Seul le flaping caractéristique des pales remplit l’air… « Merci Seigneur, j’ai eu chaud ! O merci de m’avoir gardé, il s’en est fallu d’un cheveu ! » En me posant, je vois que les câbles balancent fortement. Je me fais encore cette réflexion : « Purée, t’es vraiment passé très très près pour que le souffle du rotor fasse même balancer les fils ! » Je remercie Dieu de m’avoir fait lever les yeux au tout dernier moment et de m’avoir sauvé de ma bêtise. Malgré tout, je dois l’avouer, je m’attribue au passage quelques qualités personnelles : quels réflexes !

A Dieu seul la gloire !

Le soir, en rentrant à la maison, je relate l’aventure à mon épouse… Un mois plus tard, alors que je me pose à nouveau au même endroit, je jette un regard sur cette fameuse ligne. Je vois avec stupéfaction que le câble médian est à moitié sectionné (*). Je n’en crois pas mes yeux ! En survolant la ligne, je dois me rendre à l’évidence que j’ai réellement percuté le câble avec une pale. Celui-ci a été renvoyé avec force par-dessus le câble supérieur, avant de reprendre sa place. Voilà ce qui expliquait les balancements que j’avais constatés. Un frisson glacial parcourt alors toute mon échine.

« Père ! Pas une once de mérite ne me revient. Cela tient tout simplement du miracle. Merci pour ta protection. Mais surtout et avant tout, je te loue et te remercie pour le salut et le pardon que tu m’as offerts par pure grâce en Jésus-Christ, mon sauveur, un jour de 1989. C’est le plus beau des miracles et celui-ci a changé toute ma vie. Soli Deo gloria ! – A Dieu seul la gloire ! »

Nicolas de Sinner

 (*) Ces câbles abimés ont été signalés au propriétaire et balisés depuis avec des boules oranges.

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Cinthia, un long cheminement vers Jésus-Christ

J’ai grandi dans une famille « chrétienne non pratiquante », autant dire non chrétienne. Je passais beaucoup de temps avec mon amie d’enfance. Ses parents étaient des chrétiens engagés. Cette amitié m’a préservée des mauvaises fréquentations. J’ai même fréquenté le groupe des jeunes chrétiens, j’ai assisté à des concerts chrétiens. « Heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs et ne s’assied pas en compagnie des moqueurs » (Psaume 1.1). Ses parents ont régulièrement prié pour moi et leurs enseignements, que je recevais par l’intermédiaire de ce que me racontait mon amie, ont été précieux pour moi.

Petite déjà, je me souviens avoir eu de grandes angoisses le soir dans mon lit. Je pleurais longuement en pensant à la mort. Je ne trouvais aucune réponse, aucun soulagement dans cette détresse.

A l’âge de 10 ans, j’ai rencontré une autre amie. Elle aussi a grandi dans une famille chrétienne. Elle a été pour moi et reste encore aujourd’hui un exemple et un soutien pour ma foi.

Mes grands-parents maternels étaient des gens humbles et très engagés dans leur église. Même si je ne les voyais pas régulièrement, j’ai eu l’occasion, plusieurs années de suite, de passer une semaine de vacances chez eux. J’ai ainsi pu partager leur foi sincère. Il est bon d’enseigner « à l’enfant la voie qu’il doit suivre ! Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas » (Proverbe 22.6).

J’ai suivi le catéchisme protestant. En lieu et place de la confirmation que connaissent les protestants, j’ai décidé de me faire baptiser (baptême par aspersion) à l’âge de 15 ans. J’avais la conviction que Dieu existait, mais je ne le connaissais pas personnellement. Je désirais faire entrer le Seigneur dans ma vie.

Les années qui ont suivi ont été difficiles. Mes parents étaient en conflit permanent. Je souffrais beaucoup de la situation et j’ai pensé plusieurs fois en finir avec la vie. A chaque fois, je criais mon désespoir au Seigneur. Mes parents se sont finalement séparés. J’avais 20 ans. Peu de temps après j’ai rencontré mon futur mari et je suis tombée amoureuse.

Les études terminées, nous nous sommes mis en ménage. J’avais envie de me marier pour respecter la volonté de Dieu, mais j’avais peur du divorce ; j’avais envie d’enfants, mais je voulais profiter de la vie, j’avais envie de poursuivre ma formation. Je croyais me chercher. En réalité, c’est le Seigneur qui me parlait, c’est Lui que je cherchais. Puis un jour, je me suis réveillée et ce fut une évidence : je vivais en concubinage, je vivais dans le péché ; je devais me marier pour mettre fin au péché ; le Seigneur me donnerait de l’amour pour mon mari, je ne devais plus craindre le divorce, mais craindre mon péché, craindre ma désobéissance envers le Seigneur.

Quelques temps avant mon mariage, j’ai été prise de doutes : n’étais-je pas en train de faire fausse route ? Mon ami ne partageait pas mes convictions spirituelles et j’allais me marier avec lui. J’ai longuement prié, mais j’étais incapable de faire marche arrière. Le jour de mon mariage, avant d’entrer dans l’église, je me souviens avoir levé les yeux au ciel et avoir prié dans mon cœur : « Seigneur, peut-être suis-je en train de commettre un péché, pardonne-moi, mais je t’en supplie, bénis cette union ». Dieu a répondu à ma prière. Il a béni notre couple. Il nous a confié 3 merveilleux enfants. J’ai un mari merveilleux, mais c’est un défi que de vivre seule ma foi au sein de mon mariage, sans pouvoir la partager avec celui que je chéris le plus ici-bas.

Mon chemin pour venir à Jésus a été long et douloureux, mais le Seigneur, dès avant ma naissance, avait pour moi des projets de paix et non de malheur. Mon sentier était balisé. Le Seigneur a veillé de tous temps. Comme l’a dit A. Einstein, célèbre physicien : « le hasard, c’est Dieu qui voyage incognito ». C’est mon manque de docilité qui a rendu le travail ardu.

Avant ma conversion, j’avais des angoisses de mort, de séparation, je redoutais le dimanche soir parce qu’il fallait recommencer la semaine, affronter les soucis laissés de côté. Ce que j’enfouissais dans un coin de mon cœur pour ne pas devoir l’affronter, ressortait tôt ou tard. Avant, je me réjouissais de chaque occasion, une fête, un souper, une rencontre, pensant que cela irait mieux après, et, à chaque fois, c’était la déception. Le cœur demeurait vide, plein de vide.

Depuis que le Seigneur est entré dans ma vie, tout est différent. Je ne suis plus seule, Jésus habite en moi par la foi. Je sais à qui confier les épreuves de ma vie. J’ai un Dieu souverain, tout-puissant et qui m’aime. Sa Parole me donne la direction à suivre. Au fond de mon cœur habite une véritable joie, une joie inaltérable que même les épreuves de la vie n’arrivent pas à ternir. Même si mes yeux coulent de larmes, mon cœur est en paix. C’est un bonheur difficilement exprimable que celui de se savoir aimé par notre Créateur, de se savoir entre ses mains fidèles et justes, protectrices et paternelles, de se savoir pardonné et sauvé.

Avoir la foi, c’est pour moi la réjouissance de le rencontrer un jour, et de partager l’éternité à ses côtés. Connaître Jésus c’est aussi avoir sa paix, une paix qui traverse les épreuves, qui renverse les doutes. Pour moi, la foi c’est aussi avoir confiance, apprendre à vivre dans la dépendance d’un Dieu bon et souverain. Avoir la foi, c’est apprendre à obéir, apprendre à aimer, tous les jours un peu plus, aimer Dieu, aimer mon prochain.

Cet apprentissage prend du temps, une vie entière. Renoncer à soi, pour aimer sans condition, ça n’est pas inné. Il faut parfois passer par des épreuves pour reconnaître sa culpabilité devant Dieu, s’humilier, parfois même toucher le fond de l’humiliation. Mais tout cela est salutaire. Car c’est alors que Dieu se révèle. C’est alors que nous saisissons la perfection de l’œuvre de Christ, l’immensité de son amour. C’est alors que nous comprenons que tout est grâce. « C’est grâce à Dieu que vous êtes en Jésus-Christ, lui qui est devenu, par la volonté de Dieu, notre sagesse, notre justice, la source de notre sainteté et notre libérateur, afin, comme il est écrit, que celui qui veut éprouver de la fierté mette sa fierté dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1.30-31).

Merci Seigneur pour un si grand amour que je ne mérite pas.

J’ai fait le choix de me faire baptiser par immersion le 23 août 2015, soit environ 10 ans après ma conversion, mais ça c’est encore une autre histoire.

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 Bernard, le jeune homme qui se croyait un bon chrétien

J’ai la chance de posséder un petit alpage en Gruyère où paissent tout l’été mes vaches, veaux et taureaux.

J’ai l’immense honneur de m’occuper, maintenant à plein temps, d’une petite exploitation sur laquelle vivent, chèvres, moutons, ânes, cochons, vaches et toute la basse-cour ; être grand-père et accompagné d’une super grand-mère est un plaisir que je partage avec mes six petits-enfants.

Certains diront « le rêve, le veinard ! » mais si je dois décrire les épreuves par lesquelles je suis passé et passe encore, je vais tripler mon introduction en longueur et en faits !

Avec mes deux frères nous sommes nés à Genève. Nos parents croyants nous emmenaient tous les dimanches à l’église.  J’écoutais un peu, pas toujours mais,  j’entendais ! De cette période je me souviens surtout du « Je » ! « Je » faisais du foot, du cyclisme, de la course à pied. »Je » voulais être le chef des potes du quartier. »Je » voulais devenir architecte ; « Je » voulais que les filles me regardent ; plus tard « Je » voulais me mettre à mon compte dans un métier du bâtiment.

Dans mes pensées une certitude de l’existence de Dieu était là. D’ailleurs après avoir suivi l’école du dimanche,le groupe d’ados et enfin le groupe de jeunes, « Je » me disais que ce Dieu qui est quelque part là-haut ,c’était une bonne chose ! Et qu’il serait bien, à côté de toutes les âneries que je faisais que « Je » me rachète en faisant quelque chose de bien pour Lui.. De cette manière me disais-je , j’assurerais ma place si un paradis existait vraiment, et en plus « Je» passerais pour un bon type aux yeux de tous ceux qui me connaissaient.  Ayant connu Martine, mon épouse, je l’ai convaincue de partir en mission en Afrique pour plaire à Dieu !

Mais pour être engagé à servir Dieu, les dirigeants de ces œuvres missionnaires  nous ont fait comprendre qu’il faudrait d’abord mieux connaître ce Dieu que « Je » voulais servir et pour cela ils nous ont conseillé de consacrer quelques années à l’étude de la Bible et de la mission. Après bien des tractations et peut-être, par manque de personnel ayant une formation technique au sein de cette mission au Zaïre (République du Congo actuelle), un arrangement a été trouvé ; « vous ferez au moins trois mois dans une école biblique »

Et c’est ainsi que nous arrivons avec un camper-van à Champigny s/Marne dans la banlieue parisienne pour suivre un trimestre à l’institut biblique de Nogent. Un van … pour ne pas habiter sur place ! J’avais compris en lisant le prospectus de l’école que ceux qui étudiaient là-bas étaient des gens certains de leur salut…soit disant convertis…nouveaux nés, etc. Bref pour moi un peu des « allumés » !! Donc, gardons nos distances, soyons prudents !

Les cours ont débutés, les profs approfondissaient l’étude des divers livres bibliques ; ce qui me touchait le plus, tout en me dérangeant, c’étaient les témoignages qu’un ou deux étudiants faisaient avant le début des cours chaque matin. Tous les matins une personne différente expliquait comment elle avait rencontré Dieu personnellement au travers de son Fils Jésus-Christ.Il y avait des histoires incroyables ! Un casseur de Haute Savoie, touché par une soirée d’évangélisation avait complètement changé de vie ?!…Un alcoolique qui se shootait également expliquait sa nouvelle naissance… ?!…Tous les matins, un truc dingue !

 je me réjouissais chaque jour du nouveau témoignage et en même temps j’étais éperdument troublé dans tout mon être , car de deux choses l’une, soit ils étaient vraiment des chrétiens qui planaient ou alors, c’est moi qui n’était pas chrétien mais juste un « croyant ».

Un des étudiants était africain; un jour après le repas de midi à la cafétéria de l’école, il s’est approché de moi « Vous partez vraiment au Zaïre ? » Ben,oui !  « Savez-vous que je suis Zaïrois et que je viens de Lubumbashi ? » Interloqué je lui réponds que c’est justement là où nous allons.Wemba me dit qu’il vient d’une église Méthodiste. « Moi aussi fut ma réponse ». Wemba me dit qu’il a suivi ses parents à l’église depuis tout jeune,qu’il a suivi l’école du Dimanche,le groupe d’ado , puis celui des jeunes et que finalement il s’est occupé des jeunes de l’église

J’en croyais pas mes oreilles ! ce type avait exactement le même parcours que moi mais ,lui en Afrique et moi dans la cité du bout du lac Léman ! Mais lorsqu’il me confia que malgré tout cela il n’était pas chrétien, je ne pouvais plus le suivre. Si nous avions suivi ce parcours, il était évident pour moi que j’étais comme Wemba, un chrétien ; et même que nous étions des bons.

Il me raconta ensuite comment, lors d’une soirée où un pasteur prêcha la bonne nouvelle de l’évangile en se référant au chapitre 8 de la lettre de Paul aux Romains, il reconnut son état de pêcheur ; Il fut convaincu qu’il devait se soumettre, abandonner son « ego » (mon fameux « Je ») et demander pardon à ce Jésus qui est mort à sa place.

Je peux vous dire qu’à ce moment mon cœur battait si fort que tout s’embrouillait dans mon esprit. Le « Je veux faire pour Dieu (et surtout pour moi devant les autres)  devint pesant.

Wemba m’expliqua encore comment, lui aussi troublé, rentra chez lui et pris une feuille de papier pour y coucher ses fautes, ses péchés qui lui sautaient maintenant à l’esprit ; et sa liste s’allongeait…que d’erreurs, de mensonges, de combines, d’orgueil…mais il ne put terminer la liste, il s’effondra, demandant pardon à ce Dieu plein d’amour qui donna son propre fils Jésus en sacrifice pour effacer toutes ses fautes.

Mon ami africain parlait encore mais je ne l’entendais plus, trop troublé, touché, secoué au plus profond de mon cœur. Le soir dans le camping car n’y tenant plus, j’ai lu La lettre de Paul aux Romains ; le verset 8 du chapitre 8 était pour moi « Or tous ceux qui sont animés par leur nature propre ne peuvent pas plaire à Dieu ». Et tout le chapitre éclairait ce qui m’avait tellement déboussolé dans le témoignage de Wemba. Je commençais à comprendre ce qu’avaient vécu ces étudiants qui témoignaient le matin en prélude aux cours.

Quand j’ai fait ma liste au camping car de Champigny s/Marne, je me suis également écroulé en pleurs, j’ai supplié Dieu de me pardonner et prendre les commandes de ma vie ; ce soir de novembre 1980, un nouveau Bernard était né ! Oh pas un ange, ni un parfait suisse chrétien…mais un barbu qui sait lui aussi, que seuls la Grâce et l’Amour de DIEU l’ont repêché et sauvé une fois pour toutes ! Je sais maintenant que ce n’est plus le « moi « qui commande ma vie mais c’est Christ seul.

Tous les jours (les plus beaux et les plus durs) je peux compter sur Sa bonté, Sa bienveillance, Son pardon et Sa fidélité. Et quand par faiblesse humaine je faute encore, je sais que j’ai un Père qui me pardonne et à qui je peux m’adresser pour me confier. C’est aujourd’hui encore au cœur de cette Gruyère, joyau de Sa création, que mon épouse et moi nous nous confions en Lui. Dieu appelle encore aujourd’hui, n’ayons pas peur de quitter notre « Je » !

Un verset de la Parole de Dieu dans le livre d’Apocalypse 3 au verset 20 dit : « Voici je me tiens à la porte et je frappe.Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi ».

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